Nos actions
Comité Saint-Léonard
FEUILLE DE ROUTE Comité Saint-Léonard
Barré : réalisé !
1. Quartier zone 30 avec infrastructure
2. Mini-bus dans le quartier lors de l’arrivée du tram
3. Grand parking relais à Coronmeuse
4. Arrêt de train Vivegnis
5. Téléphérique Déportés en connexion avec le Tram
6. Quartier zone bleue (excepté riverains) et répression du stationnement « ventouses »
7. Le retour d’une mairie de quartier
8. L’instauration de nouveaux points relais pour les sacs poubelles
9. Une vague d’information massive en matière de propreté
10. Répression visible de l’incivilité ordurière
11. Un projet cohérent sur l’ilot Sacré et pour la « gendarmerie »
12. Le cantonnier des Coteaux
13. Une solution pour le problème des SDF au Pré du Baneux
14. Le maintien de la Commission Rénovation Urbaine
15. Infrastructures sportives dignes dans le quartier (pour jeunes et seniors).
Vous avez des idées ? Des Projets ?



Le Comité de quartier des habitants de Saint-Léonard
s’interroge.
Depuis 1989, un Comité de quartier existe à
Saint-Léonard. Il couvre l’espace entre
l’Esplanade Saint-Léonard et la rue des Bayards ; ce qui concerne ± 8.500
habitants.
Notre comité de quartier est une association de faits
indépendante, rassemblant des citoyens autour de l’objectif commun d’améliorer
le cadre de vie du quartier. C’est un lieux d'information, d'écoute, de débats
et d'expression concernant les projets d'aménagement du quartier, la vie de
quartier, la mobilité ou encore l'amélioration du cadre de vie (espaces
partagés, sécurité…).
Les comités de quartier doivent permettent une meilleure
diffusion et communication vers la population du quartier. Ils sont un des
relais entre les élus et la population du quartier, sans être les représentants
des premiers ou des seconds.
Tous les mois, les quelques bénévoles qui forment le bureau
du Comité (l’équipe organisatrice) se réunissent pour organiser la réunion
mensuelle et autres activités.
Nous sommes confrontés à un problème difficile : la
très faible participation des habitants du quartier à nos activités. Lors de nos
dernières réunions, ce sont en moyenne 15 personnes (y compris les membres du
Bureau) qui y ont participé pour écouter nos invités… Heureusement que nos invités ne sont pas
susceptibles !
C’est donc 0,17 % de la population du quartier qui a
participé à ces réunions. Pour arriver à ce résultat, le bureau a dû mobiliser
énormément d’énergie : organiser la réunion, trouver l’orateur, préparer les
affiches, distribuer les affiches et les comptes-rendus, mettre à jour le site
Internet, réaliser une newsletter, préparer la salle, payer la salle, donner de
son temps…
Tout ce travail est réalisé bénévolement. Personne au Comité
n’est rétribué de quelque façon que ce soit.
Bref, beaucoup d’énergie, de volonté pour finalement peu de choses.
Paradoxalement lorsqu’un problème se pose dans le quartier,
le Comité est interpellé, parfois de façon virulente et sommé d’agir et de
réagir.
Pourtant, est-il nécessaire de rappeler que le Comité est en
première ligne dans les discussions relatives à la mobilité, la propreté, la
sécurité, l’urbanisme, et que depuis de nombreuses années, de nombreux projets
ou initiatives ont vu le jour grâce au dévouement des membres du Comité de
quartier.
Le manque de soutien participatif au Comité de quartier
démoralise les meilleures volontés. Les activités mensuelles, les activités
extraordinaires, la participation à des réunions avec la ville de Liège (groupe
de mobilité, commission de rénovation urbaine, concertation des quartiers,
réunion avec la police, groupe des coteaux, groupe de propreté…), la gestion
administrative, la gestion financière, les relations avec l’administration
communale et les autorités afin d’obtenir des subsides… Toutes ces activités demandent
un engagement que les bénévoles du bureau acceptent ou devrions-nous dire,
endurent.
Devant le peu de participation (peu de personnes aux réunions,
pas de réponse aux questions posées par mail… ) force est donc de constater que
le Comité ne fait pas correctement son travail, puisqu’il ne parvient à
mobiliser les habitants que lorsque ceux-ci sont confrontés à un problème qui
les touche directement. Nous devons constater que le bien-être commun ne
concerne pas les habitants tant que des risques réduisant ce bien-être ne
les impactent pas directement. C’est humain.
Nous nous posons donc de nombreuses questions dont la plus
importante est : est-ce que le Comité
de quartier répond aux demandes des habitants du quartier. Nous en doutons au
vu du petit nombre de participants à nos réunions.
Est-ce dû au moment de la réunion ? 20 heures c’est trop
tard ?
Est-ce dû au lieu de la réunion ? On a peur de se rendre à la
Brasserie le soir ?
Est-ce dû aux thèmes abordés ?
Est-ce dû au manque de confiance que les habitants ont
envers leur comité ?
Est-ce dû au manque de communication, de visibilité ?
Est-ce dû à l’inefficacité du comité quartier ?
Est-ce dû aux projets défendus par le comité de quartier ?
Est-ce dû à une manière de fonctionner obsolète ?
Avons-nous oublié les activités culturelles ?
Devrions-nous organiser des tournois de pétanque ? de
Belote ? des après-midis tricot ?
Le comité de quartier se questionne donc sur ses tenants et
aboutissements, pourtant nous pensons que le lien social est à la base de tout…
Devrions-nous envisager des Comités de voisinages ? Une structure plus petite ? Une activité tournée vers Internet ? Comment ne pas augmenter la fracture
informatique ? Et la mixité sociale
et culturelle, absente … totalement absente ?!
Si le Comité n’est là que pour intervenir quand un problème
se pose, que devient l’implication dans les débats, l’analyse au sujet des
décisions pour demain ?
Une chose est sûre, à ce jour, faute de combattants, faute
de participants, le Comité est en bout
de course. Une autre chose est sûre,
c’est que l’équipe en place a besoin de renfort si l’on doit continuer… pas
une, pas deux personnes… il faudrait que nous soyons bien d’avantage pour
relever les défis qui nous attendent. En effet, les idées, les projets, ne
manquent pas… ce sont les bras ! Les
« ya ka » et les « il faudrait » n’ont jamais fait
avancer les choses : 2 intellectuels assis vont moins loin qu’une brute
qui marche[1] !
Nous lançons à partir de janvier et durant 3 moins une
grande réflexion participative : pourquoi est-on dans cette
situation ? doit-on continuer ? comment continuer ?
Debut janvier, un premier questionnaire sur l’état des lieux
sera envoyé et sera disponible sur le site www.liegenord.be. Le second sera concocté en février, il
portera sur les solutions, les envies…
Une grande réunion participative est organisée le SAMEDI 17 mars 2017 à 14h à la Brasserie HAECHT
pour finaliser la réflexion, tous ensemble.
La réunion se terminera à 17h, par
une dégustation de « desserts et tartes » de chez nous !
Vous êtes attentifs à notre quartier… BLOQUEZ LA DATE DU 17 MARS
et déjà merci.
Pour le Bureau du Comité.
Georges Goosse.
[1]
Michel Audiard : Un taxi pour Tobrouk

1. Comité de quartier : de quoi parle-t-on ?
Les comités de quartier sont des entités indépendantes, rassemblant des citoyens autour de l’objectif commun d’améliorer le cadre de vie du quartier. Souvent, ils ont été créés lorsqu’un problème lié à l’aménagement urbain, à l’environnement ou à la mobilité a surgit.
Les comités de quartier sont des lieux d'information, d'écoute, de débats et d'expression concernant les projets d'aménagement du quartier, la vie de quartier, la mobilité ou encore l'amélioration du cadre de vie (espaces partagés, sécurité…).
Ils jouent un rôle important dans le renforcement du lien social entre les habitants du quartier.
Les comités de quartier doivent permettent une meilleure diffusion et communication vers la population du quartier. Ils sont un des relais entre les élus et la population du quartier, sans être les représentants des premiers ou des seconds.
Le comité de quartier devrait avoir un rôle d’avis et de proposition sur toutes questions intéressant le quartier ou la ville (amélioration du cadre de vie, mise en place de nouveaux équipements publics…).
Le comité de quartier devrait être porteur d’un projet commun et de proposer des solutions aux élus grâce à leur expertise solide du terrain. Par ce rassemblement de citoyens, on devrait développer une capacité d’expression plus forte auprès des instances décisionnelles de la Ville.
2. Comité de quartier : ce qu’il n’est pas.
Une association d’habitants réunis pour des activités socio-culturelles, un guichet de plainte, un conseil communal annexe, un organe politicien, une unité de pression au profit d’intérêts non communs, un lieu de rencontres gastronomique ou bibitive (même modérée).