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Stationnement

Mobilité
9 juin 2022

RUE DES ARMURIERS
Il y a eu des aménagements... oui, mais !

Voici le courrier édifiant d'une habitante :

Mesdames, Messieurs,

Je me permets de revenir vers vous à la suite de mon premier mail d'interpellation quant aux nombreux problèmes liés au parking sauvage de la rue des Armuriers.

Je tiens tout d'abord à vous remercier pour votre lecture et votre réaction rapide. Cela fait chaud au cœur de se savoir lus et entendus. Je pensais, très honnêtement, avoir jeté une bouteille à la mer.
J'aimerais également remercier tout particulièrement Monsieur Dimitri Samovitch qui a pris le temps de me téléphoner pour discuter de vive voix de mon e-mail. Monsieur Samovitch s'est montré attentif, à l'écoute, compréhensif et réactif (et en plus, il est très drôle et très gentil 😉). Notre discussion à propos des problèmes de mobilité du quartier m'a permis d'avoir une vision plus claire et plus globale sur les initiatives prises en ce sens. Les jours suivants, des PV ont été déposés sur les véhicules gênant la circulation des usagers faibles dans la rue. Une action malheureusement sans conséquences sur le long terme.

Cependant, je me permets d'attirer votre attention sur le nouveau problème d'insécurité et d' inconfort des riverains suite au parking sauvage.
En effet,depuis ce lundi 30 mai 2022, les panneaux « signal E1 - interdiction de stationner » ont été enlevés pour être remplacés par des panneaux de stationnement réservés aux riverains avec obligation de le faire en partie sur la chaussée, en partie sur l'accotement. Il est donc interdit de stationner complètement sur l'accotement ou sur la chaussée et ce sur les deux côtés de la rue.
Malgré deux courriers informatifs laissés dans les boîtes des riverains, il semble que le message ne soit pas compris par tous de la même manière. Maintenant, les automobilistes (riverains et non-riverains) se garent sur les trottoirs (comme avant) devant les entrées des habitations sans laisser de place à la circulation des usagers faibles. D'autres font semblant de ne pas comprendre et continuent de se garer sur la chaussée. Aujourd'hui chacun se gare donc comme il veut et où il veut, avec un sentiment d'impunité totale et la rue est devenue un grand "n' importe quoi".
Ces panneaux ont été accrochés à certaines façades de maisons de la rue sans en informer préalablement les riverains concernés. Un marquage au sol indiquant les distances à respecter par rapport aux habitations ("une largeur d'un passage d'au moins 1m20" pour reprendre les termes exacts du premier courrier) et à la chaussée aurait dû être directement réalisé pour accompagner ces nouveaux panneaux. La situation est donc pire qu'avant, voire photo ci-dessous en date de ce dimanche 5 juin 2022. Nous n'arrivons plus à sortir et à entrer chez nous en toute sécurité et nous ne pouvons plus signaler ce fait comme un délit puisqu'il est, en partie, aujourd'hui "autorisé".

Ce weekend, nous avons dû annuler une partie d'un déménagement en raison de cette voiture (voire photo ci-haut) garée à 50 cm de notre porte d'entrée.
D'autres riverains ont rencontré des problèmes similaires de circulation durant toute cette semaine et nous nous inquiétons fortement de la suite. Nous nous demandons également si cette nouvelle réglementation est d'application pour le garage Fadauto situé au 32 de la rue. Plusieurs véhicules dépendant de ce garage stationnent dans la rue pendant de longues périodes. Sont-ils autorisés à stationner dans la rue au même titre que les véhicules riverains?

J'ai d'ailleurs fait appel aux services de la police de Liège ce dimanche 5 juin et ce lundi 6 juin pour relever et noter ce problème et les deux agents ont constaté avec moi, le manque de marquage au sol devant accompagner la mise en place des panneaux. Ne sachant pas quoi faire face à cette nouvelle réglementation, les deux agents sont repartis et le véhicule obstruant mon domicile est resté garé encore une journée complète et son conducteur n'a pas été pénalisé. Nous ne pouvons toujours pas sortir de chez nous avec nos vélos (nos seuls moyens de transport) et notre poussette.

La Ville propose une solution sortie de son chapeau qui ne fait qu'aggraver le problème et nous avons l'impression qu'on nous demande de tirer notre plan avec ces trois pauvres panneaux que personne ne souhaite voir ni respecter. Nous avons l'impression d'assister à une grosse plaisanterie! De plus, les riverains n'ont pas été préalablement prévenus de cette nouvelle situation et de ces nouveaux panneaux accrochés aux façades de leurs maisons, ils sont en colère.
Nous réitérons donc notre demande urgente de placement d'obstacles physiques devant les entrées de nos habitations. Les espaces libres du trottoir permettraient aux véhicules de livraison, de poste ou de déménagement de pouvoir stationner sur le trottoir en cas de besoin. La rue a également besoin de marquages au sol pour indiquer aux automobilistes où se garer, sur chaque trottoir, sans gêner la circulation des usagers faibles et des riverains qui entrent et sortent de leurs habitations (c'est le cas dans certaines zones de Liège comme, par exemple, la rue des de la Liberté en Outremeuse).

De plus, notre rue voit chaque jour circuler les automobilistes qui circulent à une vitesse beaucoup trop élevée par rapport à celle autorisée pour rejoindre les quais. Nous ne nous sentons plus en sécurité. Nous aimerions également que la Ville étudie la question de la mise en place de casse-vitesse afin d'assurer une circulation sécurisée et sécurisante pour les nombreux piétons de la rue. Cette situation devient stressante, invivable et impossible pour beaucoup d’entre nous et nous aimerions solutionner ce problème le plus rapidement possible.

Malgré la gentillesse, la bienveillance et l'efficacité de Monsieur Samovitch, nous restons convaincus que des interventions ponctuelles de nos agents de quartier ne se montrent pas efficaces et fortes sur le long terme. Nous avons besoin d'interventions physiques et pérennes pour assurer notre sécurité.
Merci de considérer notre demande. Si vous souhaitez en discuter de vive voix, je serai ravie de vous rencontrer lors d'un rendez-vous. Une réunion travail assises mobilité proposée par le Comité de quartier de Saint-Léonard aura également lieu le jeudi 16 juin à 20h00 à la Brasserie (rue Vivegnis, 291 - 4000 LIÈGE). Voilà une occasion intéressante pour rencontrer les questions et solutions proposées par les citoyens de Saint-Léonard quant aux problèmes de mobilité du quartier.

Merci pour votre seconde lecture, je suis bien triste et désolée de vous écrire à ce sujet. Je ne prends aucun plaisir à rédiger ce genre d'e-mail où j'ai l'impression de passer pour une riveraine frustrée et en colère. Je travaille pour Boulettes magazine, un webzine dans lequel j'aime raconter avec coeur et bonne humeur tout ce qui se vit, se boit, se mange et se fête dans notre belle cité ardente. Mais là, j'avoue être fatiguée, triste et épuisée de voir notre rue dépérir petit à petit à cause de l'incivisme des autres. Nous nous retrouvons malheureusement dans une situation que nous avons de plus en plus de mal à gérer au quotidien. Nous savons que, si nous n'agissons pas, la situation continuera de s'aggraver dans le futur.
Je vous remercie de l'attention portée à notre demande.

20 mai 2022

Rue des Armuriers, des habitants en colère.

Suite au stationnement incivique de quelques malotru(e)s, les habitants de la rue des Armuriers sont bien enquiquinnés !

Certes les travaux du tram "justifient" que l'on cherche des solutions "alternatives" parfois à la limite du code de la route... MAIS cela ne justifie NULLEMENT d'enfreindre massivement la sécurité, les libertés et le bien-être des riverains et habitants !
Extraits du courrier des habitants


En effet, depuis plus d’un an maintenant, le trottoir des numéros impairs de la rue, réservé uniquement à la circulation des usagers faibles, se remplit de véhicules stationnant devant les habitations et leurs entrées privées. Seul le côté des numéros pairs est réservé à cet effet.

Dans le code de la route, si l’on se réfère à l’article 24. Interdiction de l'arrêt et du stationnement :

« Il est interdit de mettre un véhicule à l'arrêt ou en stationnement à tout endroit où il est manifestement susceptible de constituer un danger pour les autres usagers de la route ou de les gêner sans nécessité, notamment:
1° sans préjudice de l'article 23.4, sur les trottoirs et, dans les agglomérations, sur les accotements en saillie, sauf réglementation locale; »
Le trottoir des numéros impairs n’étant pas assez large pour garer à la fois un véhicule et laisser au minimum 1,50 mètre d’espace libre aux usagers faibles, il est donc interdit de s’arrêter ou de stationner sur celui-ci. Pourtant, cette interdiction est bien trop souvent bravée par les automobilistes soucieux de d’abord trouver une place pour garer leur véhicule avant de penser aux nuisances et dangers engendrés pour les autres :
-       Véhicules garés devant les entrées des habitations privées, impossibilité de rentrer chez soi avec une poussette, un vélo ou autre objets encombrants
-       Circulation compliquée pour les véhicules qui circulent dans la rue
-       Circulation parfois impossible pour les véhicules trop larges type poids lourds qui circulent dans la rue
-       Impossibilité pour les usagers faibles avec poussette ou PMR de circuler sur le trottoir pour se rendre à leur domicile
-       Difficultés pour le personnel d’Intradel de ramasser les déchets coincés entre les voitures chaque semaine (cf. photos)
-       Impossibilité pour Monsieur Dogan de rentrer la marchandise à l’arrière de son magasin situé au 350 de la rue Saint-Léonard
-       Altercations entre riverains et automobilistes en raison du parking sauvage
-       Nuisances sonores (véhicules parfois stationnés avec le moteur en marche pendant de longues minutes)
-       Amoncellement de déchets sous les voitures mal garées

De plus, deux autres problèmes indirectement liés viennent amplifier ce sentiment d’insécurité dû au parking sauvage.
En effet, la rue des Armuriers et la rue Laport sont les seules rues qui permettent aux automobilistes de rejoindre les quais depuis la rue Saint-Léonard.

La circulation dans la rue des Armuriers est importante et amène son lot d’automobilistes qui se croient aux essais de Spa-Francorchamps lorsqu’ils empruntent la rue pour rejoindre les quais.
Les limitations de vitesse sur la chaussée sont rarement respectées. De plus, depuis les travaux du tram, le nombre de piétons a augmenté suite au déplacement des arrêts du bus 1 et du bus 24 sur les quais.

Depuis plusieurs semaines les navetteurs empruntent la rue des Armuriers pour rejoindre les différentes écoles de Saint-Léonard.
Les véhicules garés sur le trottoir obligent ces nouveaux nombreux piétons à circuler de part et d’autre de la chaussée face aux véhicules circulant à vive allure.




Par soucis écologique et économique, mon mari et moi avons choisi de fonctionner avec les transports en commun et deux vélos. Nous sommes quotidiennement gênés par un véhicule garé devant notre porte lorsque nous rentrons ou sortons de chez nous avec nos vélos. Il nous est même parfois impossible de les rentrer ou de les sortir sans devoir les soulever du bout des bras pour les rentrer dans notre domicile. Cela nous demande de grands numéros de contorsionnistes et de self-control qui nous épuisent physiquement et mentalement.

Enceinte de 7 mois, je me pose la question de savoir si je vais pouvoir entrer et sortir de chez moi avec une poussette en toute sécurité.
Je sais déjà que la réponse est non puisque d’autres riverains rencontrent actuellement ce problème.
En effet, pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres, les propriétaires de la maison située au niveau 25 de la rue des Armuriers (M. et Mme N.) ont déjà été contraints d’annuler un rendez-vous médical à l’hôpital en raison d’un véhicule garé devant la porte de leur domicile.

Ce véhicule obstruait leur entrée et empêchait les propriétaires de sortir la personne en fauteuil roulant nécessitant des soins médicaux de leur domicile. Comment gérer cette situation en cas d’intervention du service des urgences si le cas se représente ?






Mai 2019

Suggéré depuis toujours par notre groupe de mobilité, voici en primeur les premiers poteaux d'un système de parking intelligent à Liège.

Bravo... on avance ou plutôt on stationne !


Décembre 2017

La Ville de Liège "innove"...

Projet archaïque puisque qu'on n'envisage aucun projet de parking relais permanent !  
Est-ce si compliqué ?  A Sclessin, à Coronmeuse, les lignes de bus sont à 100 mètres de zones en friche !!!

L'idée séduisante, ne peut-être qu'un élément parmi d'autres d'une politique GLOBALE de la mobilité...
Il aurait été plus judicieux d'attendre l'arrivée du tram et des "espérés" P + R pour attirer la voiture dans une Ville déjà bien engorgée...

On peut espérer que ce projet prenne la même voie de garage que les parcmètres annoncés et certifiés par Monsieur FIRKET :
la Ville allait prendre en considération les problèmes des riverains en étendant la zone payante de parcage !
C'était prévu et installé pour juillet 2017 ! (voir ici)




PROJET 2016
PARCMETRES DANS
LE QUARTIER
SAINT-LEONARD

L'EDC est actuellement un espace "parking gratuit".  

Depuis de nombreuses années, nous subissons l'effet "voiture ventouse" : des travailleurs viennent garer leur véhicule le matin pour le reprendre en fin de journée.  
Un riverain qui veut utiliser son véhicule en journée, ne retrouvera pas de place de parking à son retour.


Les parkings de délestage devront en partie répondre à ce problème… pour autant que le parking "Coronmeuse" (qui doit être conséquent) soit opérationnel au moment de la mise en service du Tram.  Mais ce parking doit être construit par le consortium qui devrait prendre en charge le projet d'Éco-Quartier Coronmeuse, projet en phase d'élaboration.  
De nombreux exemples dans la réalisation de projets liégeois ne présagent pas d'une rapidité et d'une concomitance parfaite dans la réalisation de l’Éco-Quartier du parking et de la ligne de tram.  De plus, faire porter sur le maitre d’œuvre de l’Éco-Quartier, la réalisation d’un parking pour le tram, le pénalisera dans les investissements financiers qu'il voudrait consacrer à la réalisation pleine et entière de son projet.


Dès lors nous risquons de nous retrouver pendant plusieurs années avec un terminus Tram (qui se voudrait provisoire dans une vision optimiste) sans parking de délestage.
 
PROPOSITION :
Pour empêcher que l'EDC ne devienne une zone de parking gratuit, limitant la mobilité des riverains, nous demandons que la zone soit protégée, soit par la mise en place d'horodateurs ou à défaut l'instauration d'une zone bleue dans l'EDC,  excepté riverains dans les 2 cas.

Les ardents défenseurs du Tram, dont nous sommes, espèrent que la majorité du flux routier provenant du nord de la Cité et pénétrant en ville, s’arrêtera à Coronmeuse.

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