Aller au contenu

Immigration Italienne

Patrimoine - Enjeux Société > Histoires du Quartier



L'immigration italienne en 1946

LES FAITS

1946, l'Italie est ruinée par les années de guerre.
Elle n'est pas en mesure de proposer du travail à toute sa population.
De plus, pour relancer son économie elle a besoin de charbon.

1946, la Belgique est en panne de travailleurs dans les mines (fleuron essentiel de notre économie).
Les Belges ne veulent plus aller travailler dans les mines ; un travail pénible dans des conditions difficiles pour des rémunérations dérisoires.
Malgré les tentatives de revalorisation du métier de mineur, il manque des "bras"...






Un protocole est conclu entre la Belgique et l'Italie le 20 juin 1946.
L'accord prévoit l'envoi en Belgique d'environ 50.000 ouvriers italiens contre la fourniture (payante) à l'Italie de 2 à 3 millions de tonnes de charbon annuelles et précise les conditions d'embauche et d'accueil en Belgique.

La
Fédération charbonnière de Belgique réalise des efforts considérables de publicité et de logistique pour faire venir ces Italiens dont les mines ont tant besoin.



Les Italiens vont commencer à venir dans nos régions.
Émigration douloureuse, immigration difficile.

Le voyage en train dure 2 jours, et pour les travailleurs destinés aux mines liégeoises,
le terminus est la gare Vivegnis...
.






Les conditions dans lesquelles les Italiens sont accueillis ne sont pas celles promises.
Ils vivent dans des "cantines", puis petit à petit, ils vont rejoindre les quartiers populaires
(où les logements sont les moins confortables et à bas prix).
Les familles arrivent et la communauté italienne s'agrandit.

Pour en savoir plus et se faire une opinion.....

L'APPEL A LA MAIN D'OEUVRE ITALIENNE POUR LES CHARBONNAGES ET
SA PRISE EN CHARGE A SON ARRIVEE EN BELGIQUE DANS L'IMMEDIAT APRES-GUERRE
A . MORELLI  Chargé de cours à VU.L.B.  



Retourner au contenu