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Nos actions

Comité Saint-Léonard
29 février 2024

Vous avez signé la pétition Point Poste l'année passée.
Nous y demandions la réouverture d'un Point Poste dans notre quartier.

Ce matin nous avons déposé la pétition au Bourgmestre, Willy Demeyer.

Le Bourgmestre avait pris l'initiative d'inviter trois représentants de "B Post" pour discuter avec nous.
 


B Post s'est engagée à reconsidérer la décision concernant l’installation d'un Point Poste à Saint Léonard.
Ils ont été frappés par la détermination des représentants du comité de quartier. Ils ont appris l’installation de l'écoquartier à Coronmeuse et l'augmentation de la population que cela va engendrer.

Le bourgmestre a insisté sur la diversité de la population du quartier et ses besoins spécifiques en matière de proximité des services publics.
Il s'est engagé à envoyer à B Post un dossier bien argumenté qui porterait sur les Point Poste de la Ville de Liège et présenterait une vue globale des besoins . Le conseil communal pourrait être saisi d'un motion.

Pour notre part, la délégation du comité de quartier composée de six personnes, dont deux conseillers communaux du quartier, avons insisté sur le fait qu'un Point Poste ne représente pas que des services administratifs supplémentaires mais également un lieu de rencontre qui permet aux gens du quartier de se connaître et de se rendre compte qu'ils appartiennent à une même entité.
Devant les médias, nous avons parlé de la détérioration des services publics en général et du risque qui pèse sur les distributeurs de billets dans le quartier à cause des Banques regroupées en BATOPIN.

Les médias étaient présents.

Nous vous remercions pour votre participation à notre action. Chaque signature a compté. Le bourgmestre nous a signalé qu'il allait vous écrire pour vous remercier.

Nous restons vigilant pour que tout ceci ne soit pas que de vains mots.

Paul Verjans
Pour le groupe Point Poste du Comité de quartier Saint Léonard.

28 février 2024

Le Comité du quartier Saint-Léonard sera reçu ce jeudi à l'Hôtel de Ville de Liège pour remettre la pétition des habitants du quartier.
Le responsable de notre Groupe "Point-Poste", M.  Paul Verjans et plusieurs habitants rencontreront également des représentants de B-Post à cette occasion.

Novembre 2023

Objectif atteint !
Plus de mille signatures.
Merci pour cette mobilisation.

Nous attendons la réponse du Bourgmestre pour lui remettre notre pétition.


Aout 2023

Une équipe du Comité du quartier Saint-Léonard prend en charge une pétition pour la réouverture d'un point poste.
Vous pouvez la signer en cliquant sur le lien suivant :  PETITION





Juillet 2023

Besoin de timbres ?  Rechercher un recommandé ? Un envoi postal particulier ?
CHANGEMENT A PARTIR DU 1er JUILLET !

Le point Poste de la rue Maghin ferme ses portes ; une retraite bien méritée.
Si pour retirer des colis, il reste 2 points-Retraits Colis dans le quartier, pour toute autre opération postale, il faudra se rendre en Feronstrée au point Poste.  Soit à 1,5 km du centre du quartier (place Bonne-Nouvelle).

Nous avons interpellé la BPOST.  Voici la réponse de Monsieur Kris STEVENS (Sr Key account manager, Partner Netwerk) :

« Pour l'instant, les responsables de bpost Retail ont décidé de ne pas remplacer immédiatement le Point Poste Librairie Maghin.
En dehors les deux Point Colis existants dans votre quartier (Point Colis Librairie Chez Pierre & Librairie L’Accolade), le Point Poste existant Librairie Presse 2 (Féronstrée 87) offrira plus d'espace à bpost.
Ce Point Poste est situé à l'entrée de votre quartier et à seulement 800 mètres du l'ancien Point Poste Maghin d'origine. »

D’abord remercions Monsieur Stevens pour sa réponse claire.
Notons ensuite que notre quartier s’étend sur 2,1 km… et que se rendre à pied au Thier à Liège n’est pas habituel.
Poste, banque, commissariat… veut-on vraiment étrangler notre quartier ?
On ne cesse de nous dire qu’avec l’arrivée du Tram tout ira mieux ; le moins que l’on puisse constater c’est l’effritement des services dans le quartier !


AOÛT - SEPTEMBRE 2022

Durant les derniers mois, des habitantes, des habitants du quartier subissent de nombreuses agressions, visuelles, auditives voire violentes et physiques.
Des personnes ont été molestées, violentées, d'autres vivent un sentiment d'insécurité intense.
Tout ça causé par des individus jeunes et moins jeunes, dont les activités de trafic en tout genre prennent de l'ampleur.
Rodéos urbains, tapages noctures, comportements agressifs, violents... bref la situation dérape.




Le 14 septembre 2022

Le Comité organise une réunion avec les habitant(e)s et la police.

Nombreux se sont déplacés à la réunion de ce 14 septembre.
Des Habitantes, des Habitants dignes, bienveillants et pourtant un sentiment d’abandon domine !
L’attitude respectueuse, écoutante, positive de l’Assemblée prouve que notre quartier sait se montrer à la hauteur des problèmes qu’il rencontre.  
La Police a pris en charge les infractions judicaires qui relèvent de ses compétences.  Les choses avancent (ou se déplacent) sur ce point
Le Commissaire DEBOR (que nous remercions) nous a expliqué les limites du champ d’intervention de la police.  Au fil du temps ces limites ont reculé.
Toute une « délinquance » ne fait plus l’objet de poursuites (par manque d’effectifs ou de moyens à tous niveaux).  
Pourtant les habitants souffrent.  

Ils restent en attente de propositions concrètes face à cette délinquance sournoise, ces incivilités, ces comportements dérangeants, violents, insécurisants, agressifs qui ne relèvent pas d’infractions caractérisées poursuivies par la Justice.
Et c’est cette délinquance, ces comportements qui continuent à pourrir la vie du quartier.  
Le contrôle social du voisinage ne suffit plus… Les intervenants sociaux, une police de proximité dans les rues devraient prendre le relais… et là, les habitantes, les habitants sont abandonnés !  
D'autant plus que la demande de prévention est forte !  
Que faire ?
Nous ne baissons pas les bras.
Des rencontres avec la Ville sont prévues pour y porter l’appel au secours des habitantes et habitants.
Il faut du concret, rapidement pour éviter une dérive sur le terrain et dans les esprits !




Le 28 septembre 2022


Nous répondons à l'invitation du Bourgmestre à une réunion en présence notamment des représentants de la Police (le Chef de corps, le Directeur Proximité et Budget, l'Inspecteur Principal du Quartier, l'officier de liaison du Bourgmestre), ainsi que Monsieur Lecoq (Manager des Nuisances publiques du Plan de Prévention de la Ville de Liège) et Madame Haleng, Attachée spécifique du Cabinet du Bourgmestre.

Monsieur le Bourgmestre fait état d'une situation difficile à la Ville depuis 4 ans (Covid, inondations, tram, finances...) et d’une recrudescence des phénomènes de violences liés au trafic de drogue.

  
Puis des Habitantes et Habitants agressés exposent leur situation, leurs relations avec les services de police.  L’ampleur de leurs descriptions révèle une véritable situation invivable.  De plus, ils se sentent vraiment abandonnés, sans réponses à leur besoin de vivre en paix.

  
Le Comité remet une note (voir ci-contre).






Le Bourgmestre affirme sa volonté de travailler en concertation avec les Habitants ; il relève le travail "crédible" du Comité de quartier.  

Monsieur le Bourgmestre,
il faut passer aux actes !



Afin de l'aider, nous lui transmettons la synthèse de nos demandes : les 12 travaux du Maïeur !

1.     Quartier sécurisé et apaisé

 
2.     Réunions police-citoyens

 
3.     Les Assises de la Mobilité

 
4.     Rue Maghin à double sens de circulation

 
5.     Une personne de liaison

 
6.     Faciliter, soutenir les politiques environnementales

 
7.     Soutien logistique et administratif du Comité de quartier

 
8.     Informer, concerter, communiquer
 
9.     Coordonner les initiatives des associations
 
10. Expliquer la nécessité et promouvoir le Plan Canopée
 
11.Promouvoir l’art (et l’humour) au quotidien, au sein du quartier
 
12. L’Eco-Fête, célébration de la fin des travaux


Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs.

Par ma voix, le Comité de QSL vous remercie pour cette réunion avec les habitantes et habitants du quartier.

Je ne reviendrai pas sur la situation qui nous occupe.  Vos services de police nous assurent que des rapports quasi journaliers vous sont transmis.

En ce qui concerne la sécurité à laquelle les habitants ont droit, nous constatons qu’en matière d’infractions judiciaires, malgré le peu d’effectif, les forces de police s’activent et font preuve d’une présence qui rassure.  

Reste que l’accueil des habitants et la considération que certains fonctionnaires ont vis-à-vis des plaignants sont parfois sujettes à caution.   Je ne doute pas que le Commissaire Debor aura fait remonter les faits relatés lors de la réunion -la bonne réunion- que le Comité de quartier a organisé récemment avec les habitants et la police.  

Reste qu’en deçà des infractions, des délits pénaux, toute une tranche d’incivilités, de comportements sociaux, d’agressivité verbale et visuelle, échappent de facto au traitement par la police ?
 
L’ensemble de ces faits non judiciables, cette zone grise semble s’amplifier d’année en année. Pourquoi ?

  • D’abord par un estompement de la norme sociale et du contrôle social.
  • Ensuite par des décisions judiciaires de renoncement des matières poursuivies
  • Mais aussi par une gestion politique qui engendre un sentiment d’abandon des habitants.
  • Sans compter des décisions non appliquées qui brisent le lien de confiance avec le monde politique.
       
Le sentiment de sécurité ne relève pas uniquement de l’autorité policière, mais aussi - avant tout ? - de l’autorité politique qui est élue pour garantir le bien-être de la population.  
 
La tâche est immense, et les moyens financiers limités. Et qui sommes-nous pour vous jeter la pierre ?  

Pourtant force est de constater que malgré les bonnes intentions et les discours ressassés, la situation dérape.

Comment soutenir, intervenir pour contrer ces multiples comportements, cette zone grise de l’incivilité ?  C’est là que doit intervenir le monde social avec le soutien du monde politique pour mettre en place la politique de prévention tant souhaitée par les habitants.
Il nous semble que dans un premier temps, il faut revenir vers les habitants. Ce sont les experts du terrain.  Ils connaissent leur rue, leur quartier.  Il faut les entendre, régulièrement, structurellement.

Des décisions prises sans concertation ne favorisent pas le sentiment d’adhésion à la vie sociale de la Cité.  Sans compter que ces décisions prises de façon microscopique nuisent à la vie macroscopique.
 
A titre d’exemple.  La mise en sens unique de la rue Maghin empêchant la circulation vers la place Vivegnis, fait maintenant de cette place un ilot d'insécurité pour les riverains et un repaire pour la délinquance.  Sans compter que cette décision impacte négativement d’autres rues et la vie des habitants (Franchimontois, …).  Sans compter qu’une décision ferme du bourgmestre n’est pas appliquée parce que Facebook relaie la contestation de tous les cyclistes du pays.  Bref tout un enchainement de décisions et de non décisions qui engendrent une situation dégradée qui aurait pu être évitée par une concertation préalable.

L’adhésion à un projet de vie sociale ne s’imposera pas d’en haut.

La prévention, de nombreuses associations du quartier tentent d’y apporter leurs forces. Un manque cruel de coordination dissipe les énergies et les bonnes volontés. Vainement le Comité tente de suppléer.

Pourtant « La prévention », notre Comité y croit.
Notre Comité tente d’être un lien constructif entre les habitants du quartier.  A force de se rencontrer nous espérons que les habitantes, les habitants du quartier pourront recréer le lien social tant nécessaire à la construction du contrôle social.
On nuit moins à ceux qu’on connait !
Cette volonté de re sociabilisation communautaire ne se fera pas sans le soutien de la Ville de Liège et le premier soutien que l’on souhaite c’est d’avoir un interlocuteur actif.

Le groupe Léo’Net Team, qui fait partie notre projet au Comité de Quartier, est un partenaire soutenu par l’Échevinat de l’Environnement.  La Ville de Liège nous apporte un soutien logistique non négligeable. Voilà des actions concrètes issues d’un dialogue ouvert.

Il reste à mettre en place cette plate-forme de dialogue constructif en matière de sécurité et mobilité.

Pour la sécurité, nous savons que la police et particulièrement le chef de secteur Monsieur Bougnet sont ouverts à la discussion et favorables à la réactivation des réunions structurées « police-citoyen ».

Quant à la mobilité, le Comité de quartier à l’intention -l'ambition - de mettre en place des Assises de Mobilité AVEC la Ville et tous les intervenants du dossier ; et ce avant l’arrivée du Tram. C’est un objectif qui nous parait essentiel pour que les décisions qui impacteront les habitants soient acceptées sur le terrain.

Nous croyons fermement à la concertation, au dialogue.  En se parlant on se comprend, on avance.

Réactivation des rencontres structurées « citoyen-police » et Assises de la Mobilité sont nos deux pistes pour retrouver l’apaisement et la sérénité à Saint-Léonard ; et ce dans le soutien aux initiatives environnementales indispensables à notre cadre de vie et au bien-être de toutes et tous.
 
Nous espérons que vous nous avez entendu et compris.
Georges Goosse
 
Coordinateur Comité des Habitants de Saint-Léonard
 
28 septembre 2022.


Synthèse des demandes du Comité des Habitants du quartier Saint-Léonard
 
Les douze travaux du maïeur.
 
 
  1. Assurer aux habitantes et habitants un quartier sécurisé et apaisé
  2. Informer et dialoguer avec les habitants (les experts du terrain) en réactivant les réunions structurelles, bimestrielles avec la police.  Les « réunions police-citoyens » sont un lieu qui permet d’informer et apaiser des tensions.
  3. Mettre en place, avant l’arrivée du Tram, « les Assises de la Mobilité » pour le quartier en concertation avec tous les intervenants.  Une mobilité réfléchie à l’échelle d’un quartier en connexion avec la Ville et non pas à l’échelle d’une rue.  Nous sommes demandeurs d’une réunion avec la Ville pour envisager les modalités, les procédures…
  4. L’application de la décision mayorale de remettre la rue Maghin à double sens de circulation.  Puis d’intégrer une réflexion concernant la rue Maghin dans le cadre des Assises de la Mobilité.
  5. Maintenir une personne de liaison, de référence de la Ville de Liège avec les associations du quartier, avec les Comités de quartier.
  6. Faciliter, soutenir les politiques environnementales et d’embellissement du cadre de vie, notamment en adaptant la réglementation communale.
  7. Maintenir le soutien logistique et administratif du Comité de quartier
  8. Informer, concerter, communiquer (pas seulement par Internet) pour améliorer l’adhésion du projet social de la Ville de Liège notamment en installant à différents endroits stratégiques du quartier des « points com’ » pour de la communication ponctuelle ou structurelle de et vers la Ville, entre habitants.
  9. Coordonner les initiatives des associations afin de mieux répondre au besoin de prévention.
  10. Expliquer la nécessité et promouvoir le Plan Canopée : inventorier avec les habitants les espaces à investir – communiquer massivement (aussi par des canaux non numériques) sur les réalisations en cours et les projets
  11. Promouvoir l’art (et l’humour) au quotidien, au sein du quartier au-delà des actions ponctuelles existantes : par exemple : poubelles attractives, décoration de dalles, pavés et façades aveugles, vitrines vides, dans le but de rendre le quartier plus beau donc plus respecté
  12. Prévoir et organiser AVEC les habitants une « éco-célébration » de la fin des travaux sur la zone Déportés ou Atlas/ Coronmeuse en y laissant de la place pour l’art, pour le plan Canopée, une sorte de « reprise en main » du territoire

                     


LE 3 NOVEMBRE nous envoyons un rappel de notre courrier du 28 septembre


















18 novembre 2022


Notre quartier n'a plus d'agent local de développement dédié !

Dans le dernier journal toute boîte de la Ville, le quartier Saint-Léonard est présenté comme L’espace des possibles !

Et oui tout est possible, puisque malgré les problèmes dénoncés par le Comité, notre quartier ne dispose plus plus d'agent local de développement ; ces agents qui sont sensés mettre du lien dans le quartier, organiser des activités avec les jeunes, les moins jeunes, être en relation avec les associations du quartier, bref des relais essentiels avec la Ville !

On nous dit qu'une procédure d'embauche est en cours.  

Est-ce la réponse du Bourgmestre à nos interpellations ?
Est-ce une volonté de laisser une vie associative s'étouffer ?
Ne pas nous répondre, c'est nous ignorer et en contradiction avec les volontés annoncées par la Ville dans son programme pour les quartiers.

Ce sont les responsable politiques qui créent le fossé entre eux et les citoyens... et à Liège, il semble qu'on sache creuser !








UN COMITE EN QUESTION








Vous avez des idées ?  Des Projets ?


Le Comité de quartier des habitants de Saint-Léonard s’interroge.

Depuis 1989, un Comité de quartier existe à Saint-Léonard.  Il couvre l’espace entre l’Esplanade Saint-Léonard et la rue des Bayards ; ce qui concerne ± 8.500 habitants.
Notre comité de quartier est une association de faits indépendante, rassemblant des citoyens autour de l’objectif commun d’améliorer le cadre de vie du quartier. C’est un lieux d'information, d'écoute, de débats et d'expression concernant les projets d'aménagement du quartier, la vie de quartier, la mobilité ou encore l'amélioration du cadre de vie (espaces partagés, sécurité…).
Les comités de quartier doivent permettent une meilleure diffusion et communication vers la population du quartier. Ils sont un des relais entre les élus et la population du quartier, sans être les représentants des premiers ou des seconds.
Tous les mois, les quelques bénévoles qui forment le bureau du Comité (l’équipe organisatrice) se réunissent pour organiser la réunion mensuelle et autres activités.
Nous sommes confrontés à un problème difficile : la très faible participation des habitants du quartier à nos activités. Lors de nos dernières réunions, ce sont en moyenne 15 personnes (y compris les membres du Bureau) qui y ont participé pour écouter nos invités…  Heureusement que nos invités ne sont pas susceptibles !

C’est donc 0,17 % de la population du quartier qui a participé à ces réunions. Pour arriver à ce résultat, le bureau a dû mobiliser énormément d’énergie : organiser la réunion, trouver l’orateur, préparer les affiches, distribuer les affiches et les comptes-rendus, mettre à jour le site Internet, réaliser une newsletter, préparer la salle, payer la salle, donner de son temps…
Tout ce travail est réalisé bénévolement. Personne au Comité n’est rétribué de quelque façon que ce soit. Bref, beaucoup d’énergie, de volonté pour finalement peu de choses.

Paradoxalement lorsqu’un problème se pose dans le quartier, le Comité est interpellé, parfois de façon virulente et sommé d’agir et de réagir.
Pourtant, est-il nécessaire de rappeler que le Comité est en première ligne dans les discussions relatives à la mobilité, la propreté, la sécurité, l’urbanisme, et que depuis de nombreuses années, de nombreux projets ou initiatives ont vu le jour grâce au dévouement des membres du Comité de quartier.

Le manque de soutien participatif au Comité de quartier démoralise les meilleures volontés. Les activités mensuelles, les activités extraordinaires, la participation à des réunions avec la ville de Liège (groupe de mobilité, commission de rénovation urbaine, concertation des quartiers, réunion avec la police, groupe des coteaux, groupe de propreté…), la gestion administrative, la gestion financière, les relations avec l’administration communale et les autorités afin d’obtenir des subsides… Toutes ces activités demandent un engagement que les bénévoles du bureau acceptent ou devrions-nous dire, endurent.
Devant le peu de participation (peu de personnes aux réunions, pas de réponse aux questions posées par mail… ) force est donc de constater que le Comité ne fait pas correctement son travail, puisqu’il ne parvient à mobiliser les habitants que lorsque ceux-ci sont confrontés à un problème qui les touche directement. Nous devons constater que le bien-être commun ne concerne pas les habitants tant que des risques réduisant ce bien-être ne les impactent pas directement. C’est humain.

Nous nous posons donc de nombreuses questions dont la plus importante est :  est-ce que le Comité de quartier répond aux demandes des habitants du quartier. Nous en doutons au vu du petit nombre de participants à nos réunions.
Est-ce dû au moment de la réunion ? 20 heures c’est trop tard ?
Est-ce dû au lieu de la réunion ? On a peur de se rendre à la Brasserie le soir ?
Est-ce dû aux thèmes abordés ?
Est-ce dû au manque de confiance que les habitants ont envers leur comité ?
Est-ce dû au manque de communication, de visibilité ?
Est-ce dû à l’inefficacité du comité quartier ?
Est-ce dû aux projets défendus par le comité de quartier ?
Est-ce dû à une manière de fonctionner obsolète ?
Avons-nous oublié les activités culturelles ?
Devrions-nous organiser des tournois de pétanque ? de Belote ? des après-midis tricot ?

Le comité de quartier se questionne donc sur ses tenants et aboutissements, pourtant nous pensons que le lien social est à la base de tout… Devrions-nous envisager des Comités de voisinages ?  Une structure plus petite ?  Une activité tournée vers Internet ?  Comment ne pas augmenter la fracture informatique ?  Et la mixité sociale et culturelle, absente … totalement absente ?!

Si le Comité n’est là que pour intervenir quand un problème se pose, que devient l’implication dans les débats, l’analyse au sujet des décisions pour demain ?
Une chose est sûre, à ce jour, faute de combattants, faute de participants, le Comité est en bout de course.  Une autre chose est sûre, c’est que l’équipe en place a besoin de renfort si l’on doit continuer… pas une, pas deux personnes… il faudrait que nous soyons bien d’avantage pour relever les défis qui nous attendent. En effet, les idées, les projets, ne manquent pas… ce sont les bras !  Les « ya ka » et les « il faudrait » n’ont jamais fait avancer les choses : 2 intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche[1] !

Nous lançons à partir de janvier et durant 3 moins une grande réflexion participative : pourquoi est-on dans cette situation ? doit-on continuer ? comment continuer ?
Debut janvier, un premier questionnaire sur l’état des lieux sera envoyé et sera disponible sur le site www.liegenord.be.  Le second sera concocté en février, il portera sur les solutions, les envies…
Une grande réunion participative est organisée le SAMEDI 17 mars 2017 à 14h  à la Brasserie HAECHT pour finaliser la réflexion, tous ensemble.
La réunion se terminera à 17h, par une dégustation de « desserts et tartes » de chez nous !

Vous êtes attentifs à notre quartier… BLOQUEZ LA DATE DU 17 MARS et déjà merci.
Pour le Bureau du Comité.
Georges Goosse.


[1] Michel Audiard : Un taxi pour Tobrouk
1. Comité de quartier : de quoi parle-t-on ?

Les comités de quartier sont des entités indépendantes, rassemblant des citoyens autour de l’objectif commun d’améliorer le cadre de vie du quartier. Souvent, ils ont été créés lorsqu’un problème lié à l’aménagement urbain, à l’environnement ou à la mobilité a surgit.  
Les comités de quartier sont des lieux d'information, d'écoute, de débats et d'expression concernant les projets d'aménagement du quartier, la vie de quartier, la mobilité ou encore l'amélioration du cadre de vie (espaces partagés, sécurité…).
Ils jouent un rôle important dans le renforcement du lien social entre les habitants du quartier.  
Les comités de quartier doivent permettent une meilleure diffusion et communication vers la population du quartier. Ils sont un des relais entre les élus et la population du quartier, sans être les représentants des premiers ou des seconds.
Le comité de quartier devrait avoir un rôle d’avis et de proposition sur toutes questions intéressant le quartier ou la ville (amélioration du cadre de vie, mise en place de nouveaux équipements publics…).
Le comité de quartier devrait être porteur d’un projet commun et de proposer des solutions aux élus grâce à leur expertise solide du terrain.  Par ce rassemblement de citoyens, on devrait développer une capacité d’expression plus forte auprès des instances décisionnelles de la Ville.

2. Comité de quartier : ce qu’il n’est pas.

Une association d’habitants réunis pour des activités socio-culturelles, un guichet de plainte, un conseil communal annexe, un organe politicien, une unité de pression au profit d’intérêts non communs, un lieu de rencontres gastronomique ou bibitive (même modérée).

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